Selon l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) :
"La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité"
La santé mentale devient Grande Cause Nationale du Gouvernement en 2025
Site du ministère :
https://solidarites.gouv.fr/la-sante-mentale-grande-cause-nationale-2025
"La santé mentale n’est pas un état figé, mais plutôt un équilibre psychique qui peut connaître des fluctuations":
La santé mentale positive : qui recouvre le bien-être, l’épanouissement personnel, les ressources psychologiques et les capacités d’agir.
La détresse psychologique en réaction à un accident de la vie :deuil, séparation, licenciement , harcèlement
La détresse psychologique liée à des troubles psychiques.
Il y aura des moments où les ressources habituelles ne fonctionnent plus. Les personne devront en trouver d’autres en sollicitant une aide extérieure.
Etre en bonne santé mentale c’est tendre vers un bien-être et s’accomplir, être en mesure de mobiliser des ressources pour faire face aux obstacles, aux accidents de la vie afin d’étudier ou de travailler ou d’échanger avec les autres et donner un sens à sa vie.
Pour illustrer, nous nous appuierons sur le modèle de la santé mentale positive du double continuum de Corey Keyes, sociologue et psychologue 2005.
Dans le modèle de Keyes les liens sociaux de qualité sont essentiels pour atteindre un état de bien-être mental optimal.
Les relations positives et les interactions sociales contribuent à un sentiment de soutien, de sécurité et d’appartenance qui renforcent la résilience et l’épanouissement personnel.
A l’inverse, le manque de liens sociaux ou de relations de faible qualité peuvent être associés à des facteurs de risque qui peuvent entrainer un état de mal être.
Nous croyons à l'importance de travailler sur la restauration du lien social distendu lors de nos écoutes.Nous croyons aux liens intergénrationels dans nos ecoutes.
Nos ecoutes témoignent que la précarité touche tous les âges de la vie.
Les derniers rapports mettent en avant la dégradation des conditions de vie des seniors (selon MONALISA, Les Petits Frères des pauvres).
Réintroduire des actions intergénérationnelles au sein de notre cité constitue une manière de redonner du sens à l’existence de celles et ceux qui se sentent inutiles, parce que la société leur renvoie cette image.
Retravailler sur la restauration du lien social entre génération est une piste qui a fait ses preuves.
Selon PSSM France, les troubles psychiques entraînent des changements majeurs de la pensée, les émotions et les comportements. Ils altèrent le fonctionnement de la vie quotidienne et s'installent dans la durée.
Beaucoup de personnes cachent leurs idées suicidaires, de peur qu'on leur attribue un trouble de santé mentale.
Pourtant, il est essentiel de rappeler que toutes les personnes ayant de telles pensées ne souffrent pas nécessairement d'un trouble psychique. Dans le doute, il est préférable de consulter un·e professionnel·le de santé. Celui-ci saura vous écouter, évaluer la situation et si besoin, proposer une prise en charge adaptée. Son rôle est de vous accompagner, d'apaiser votre souffrance et de vous aider à traverser ces idées suicidaires.
Certaines pathologies comme la dépression, les troubles psychotiques, le trouble bipolaire ou encore le psychotraumatisme, augmentent le risque d'idées noires ou suicidaires.
Sans vous inquiéter, mais afin de vous montrer qu'il est important d'être pris·e en charge : plus de 70% des personnes qui se sont suicidées avaient une dépression non diagnostiquée ou sans traitement adapté.
Le trouble dépressif touche toutes les tranches d’âges.
Selon l'INSERM, 1 français sur 5 a souffert ou souffrira de dépression.
Il n' existe pas une dépression mais différentes dépressions.
Le risque de suicide est élevé, il est de 10 à 20% chez les patient·es atteint·es de troubles dépressifs.
Il existe des traitements efficaces dans 70% des cas selon l'INSERM.
Le trouble dépressif concerne environ 15 à 20% de la population générale, c’est un trouble de l’humeur dont les deux principaux symptômes sont l’humeur triste et la perte d’intérêt.
Sont associés des troubles cognitifs comme la difficulté à se concentrer, la difficulté à mémoriser et la difficulté à gérer ses émotions. Il peut y avoir des idées suicidaires.
Le trouble dépressif s'inscrit dans la durée (au moins deux semaines consécutives et dans la sévérité qui entraine des répercussions dans la vie socio-professionnelle et dans ses relations).
Nous pouvons en guérir ou être en rétablissement. Nous pouvons aussi souffrir de troubles associés comme le trouble anxieux ou trouble à usage de substances (addictions).
C'est pouquoi, il est important ne pas avoir honte ou déculpabiliser.
Venez nous en parler !
Il existe des solutions.
Selon l'INSERM, les addictions sont des pathologies caractérisées par une dépendance à une substance ou à une activité. Elles ont des conséquences néfastes sur la personne concernée et sur son entourage.
Elles reposent sur la répétition d’une consommation (alcool, tabac, drogues, etc.) ou d’un comportement (jeux d’argent, usage excessif d’écrans, etc.), jusqu’à ce que cette habitude devienne difficile à contrôler.
Cela entraine :
Une perte de contrôle dans la consommation ou le comportement.
Un dérèglement dans la gestion des émotions.
Des perturbations dans la vie personnelle, sociale et professionnelle.
Des troubles d’ordre médical.
Il existe des périodes de craving, où la personne lutte pour ne pas consommer ou pratiquer, même si elle sait que cela nuit à son bien-être. Dans ces moments, elle peut se sentir dépassée et incapable de se contrôler.
C’est précisément à ce stade qu’il est important de solliciter un professionnel, par exemple dans un centre d’addictologie, afin de mettre en place une éducation thérapeutique. Celle-ci aide la personne à mobiliser d’autres activités lorsqu’elle ressent l’envie de consommer. Dans un premier temps, elle apprend à différer ce passage à l’acte.
Le chemin de sortie des addictions peut comporter des rechutes : cela fait partie du processus. Il est essentiel de ne pas culpabiliser, mais de considérer chaque étape comme une progression vers le rétablissement.
En effet la rechute fait partie du processus de rétablissement.
Pour en savoir plus : d'Addiction France.
Voici le lien : https://addictions-france.org/
Vous pouvez nous contacter pour en parler.
Une personne peut souffrir d’un trouble anxieux lorsqu’elle ressent une anxiété persistante et intense, sans lien direct avec un danger ou une menace réelle. Il peut s’agir d’une peur disproportionnée qui place la personne en hypervigilance.
Cette anxiété durable entraîne des répercussions sur la vie quotidienne, limitant l’accès au bien-être et perturbant les activités habituelles.
La recherche actuelle s’intéresse notamment aux marqueurs biologiques, afin d’améliorer la prévention et la prise en charge de ces troubles.
Selon l’INSERM, environ 21 % des adultes seraient touchés par un trouble anxieux au cours de leur vie, les femmes étant deux fois plus concernées que les hommes.
Les troubles anxieux recouvrent différentes formes : phobies spécifiques, troubles obsessionnels compulsifs (TOC), agoraphobie, attaques de panique, trouble anxieux généralisé (TAG), phobie sociale, ou encore éco-anxiété.
La schizophrénie est l’un des troubles psychiques les plus stigmatisés, ce qui entraîne souvent un retard diagnostique et freine la mise en place d’une prise en charge adaptée.
En France, environ 600 000 personnes sont concernées par ce trouble psychotique, soit 0,7 à 1 % de la population mondiale.
Contrairement aux idées reçues, la schizophrénie touche aussi bien les femmes que les hommes. Toutefois, ces derniers présentent plus fréquemment des formes précoces et invalidantes, apparaissant le plus souvent entre 15 et 25 ans, avec des signes atténués qui peuvent débuter avant cette période.
L’usage régulier de cannabis avant 18 ans double le risque de développer une schizophrénie.
La souffrance associée à ce trouble est telle qu’une personne sur deux fait une tentative de suicide, et environ 10 % décèdent par suicide.
Contrairement à de nombreuses idées reçues, les personnes atteintes de schizophrénie seraient plus dangereuses pour elles-mêmes que pour la société, selon l’INSERM. Seule une minorité peut présenter des comportements agressifs, le plus souvent en lien avec un arrêt de traitement ou une consommation de substances.
Près de la moitié des personnes concernées font une tentative de suicide au cours de leur vie, et entre 10 et 20 % en décèdent.
La schizophrénie est une pathologie psychiatrique d’origine multifactorielle. Son développement résulte de l’interaction entre une vulnérabilité génétique et des facteurs environnementaux.
Ses principaux symptômes sont :
une perte de contact avec la réalité, avec des symptômes dits productifs (hallucinations, idées délirantes) ;
des symptômes négatifs (repli sur soi, isolement) ;
des symptômes dissociatifs (désorganisation de la pensée, des émotions et des comportements).
Le traitement médicamenteux, associé à l’éducation thérapeutique et au soutien de l’entourage, joue un rôle essentiel dans le processus de rétablissement.
Il est important d’en parler avec un médecin ou un professionnel de santé. Vous pouvez également contacter l’UNAFAM ou nous joindre directement pour échanger.