Aujourd’hui, nous souhaiterions aborder une valeur : 10 %. C’est le pourcentage d’élèves en mal-être. Autrement dit, pour une classe de 30, 3 adolescents sont victimes de leur souffrance, nourrie à coup de harcèlement moral ou d’exclusion de la part des autres.
3 élèves qui se sentent tellement incompris qu’ils pourraient envisager la seule issue qu’ils voient : celle de la délivrance, selon eux. Ces élèves sont noyés dans une telle détresse qu’ils sont potentiellement capables de passer à l’acte s’ils ne reçoivent aucun repère positif.
Il existe pourtant une façon de freiner cette descente aux enfers.
Parents, soyez attentifs. Tenez compte de ce que vous constatez mais aussi de ce que vous devinez. Ne sous-estimez pas l’impact des moqueries de cour d’école.
En effet, vous ferez face à la partie émergée de l’iceberg de votre enfant. Pour mieux le comprendre et évaluer l’ampleur de sa détresse, il vous faudra aller plus en profondeur.
On a souvent tendance à considérer les chamailleries de cour de récréation comme un passage obligé. Qui n’en a pas subi ? Mais attention : elles prennent parfois une ampleur phénoménale, aboutissant à un véritable harcèlement. L’enfant se sent persécuté car il l’est ! Victime de moqueries incessantes, il perd peu à peu pied, surtout s’il ne trouve aucune oreille bienveillante pour lui faire entendre qu’il est soutenu.
Aussi, en tant que parents, menez votre propre enquête : avez-vous remarqué un changement dans le comportement de votre adolescent ? A-t-il des réactions inappropriées ? Des crises de pleurs qui vous dépassent ? Une grande colère ?
Tous ces signes doivent vous alerter. Ce sont autant de signaux de souffrance vous prévenant que votre enfant traverse une crise. Si vous les ignorez, vous pourriez passer à côté d’un fait majeur : le mal-être de votre ado.
Vous vous sentez dépassé
Chers parents,
Si vous avez identifié le problème mais que malgré votre écoute et votre amour vous ne constatez aucune amélioration, sachez que nous sommes là pour vous aider. Notre association tente d’épauler tous ceux qui sont frappés par la souffrance qu’ils soient concernés en première ligne, ou par ricochet. Nos bénévoles feront de leur mieux pour vous apporter un peu d’espoir : celui de redonner de la joie de vivre à votre enfant.
Nous sommes là pour écouter vos inquiétudes, pour les combattre car ensemble, nous serons plus forts. Ainsi, nous espérons vous insuffler un nouvel élan pour contrer la souffrance de votre adolescent.
Parlons-en, pointons du doigt le problème pour parvenir à une issue heureuse ! Il faut essayer, même si cette situation est très difficile à gérer. Ne vous laissez pas abattre.
©Photo : Thinkstock