La jeunesse n’empêche pas le mal-être…

C’est une bien triste réalité à laquelle nous nous confrontons aujourd’hui sur le blog SOS Suicide Phénix. Pourtant, il est important d’en parler car le sujet reste encore tabou…

Les statistiques sont formelles : 10% des enfants scolarisés sont en souffrance ce qui revient à dire que sur 30 élèves, 3 présentent un mal-être constant pouvant générer une situation dramatique. Le responsable dans la majorité des cas ? Le harcèlement scolaire et ses répercussions à long terme sur celui qui le subit.

Nous pouvons empêcher cela. Nous devons nous lever contre l’indifférence et écouter nos enfants pour mieux les guider vers le chemin de la sérénité. L’école est un lieu de partage qui peut vite se transformer en une prison où le même scénario se joue chaque jour, entachant toute  la confiance de celui qui est enfermé dans le rôle du martyr. Petit à petit, il s’éteint et perd toute sa joie de vivre. Sous l’influence d’autres élèves mal intentionnés, l’adolescent perd goût aux petits plaisirs du quotidien et se retrouve bloqué dans un univers machiavélique où seule la méchanceté gratuite règne. Quand l’ombre gagne sur la lumière, quand personne n’est là pour rétablir l’équilibre, tout paraît sans issue.

STOP !

Chacun d’entre nous peut contrebalancer le mal-être d’un jeune surtout s’il est dû au harcèlement scolaire : nous devons entourer l’adolescent en souffrance de nos bras salvateurs et lui faire comprendre qu’il doit réagir et surtout se lier d’amitié avec d’autres personnes de son âge, bienveillantes, celles-ci . C’est connu : en groupe, on supporte mieux la pression des irréductibles imbéciles…

Si vous-même, cher lecteur, subissez moqueries et harcèlement, sachez que nous sommes là pour vous écouter et que vous avez certainement plus d’oreilles attentives que vous le croyez.

Nous sommes tous acteurs de votre bonheur. Encore faut-il que vous nous laissiez pénétrer votre univers. Si vous êtes prêt à nous faire confiance, vous trouverez de nouvelles ressources plus positives cette fois, capables de vous montrer la lumière là où tout était obscurité.

Vous ne souhaitez peut-être pas nous parler, cher lecteur. Nous le comprenons. Mais promettez-nous une chose : partagez votre mal-être avec quelqu’un. Peu importe son âge à partir du moment où vous vous sentez bien avec cette personne.

Vous avez encore tant de choses à vivre. Vous méritez le meilleur et croyez-nous, il arrivera bien assez vite si vous lui en laissez l’occasion…Les misères d’aujourd’hui sont l’engrais du bonheur de demain ! Rappelez-vous en.

©Photo : Alexander Shustov, shustov.eu